Hier soir, Elon Musk est arrivé à la présentation de Tesla dans une voiture totalement autonome. Sans volant, ni pédale. Il a enfin dévoilé leur Cybercab. Une sorte de taxi robot, un robotaxi pour les puristes. D’ici 2027, s’il tient ses promesses cette fois-ci, ces voitures seront légion dans les rues de Californie. Elles seront également disponibles à l’achat. Par exemple, au lieu de traverser toute la ville pour aller déposer tes enfants à l’école avant d’aller au bureau de l’autre côté de la ville, tu aurais ton propre cybercab qui se chargerait de déposer et récupérer tes enfants. Et imagine, tu rentres de soirée dans une zone sans taxi et au lieu de conduire, ton cybercab t’accompagne sagement jusqu’à chez toi pendant que tu dors dans la voiture. Bref, je te laisse imaginer toutes les possibilités.
Pendant cette présentation, il a aussi parlé du Robovan, une version du Cybercab qui peut contenir jusqu’à 20 personnes, et de ses humanoïdes Optimus qui sont de plus en plus performants et qui, selon ses estimations, pourraient coûter seulement 20.000 $. Pour 20.000 $, tu aurais un robot qui pourrait tout faire chez toi. Je ne sais pas si tu te rends compte : un robot qui pourrait faire le ménage, la cuisine, être le répétiteur de tes enfants, être un ami avec qui discuter. Bref, je te laisse imaginer les possibilités.
Entre-temps, le week-end passé, la diaspora dorée d’Afrique s’est retrouvée à Paris pour parler une fois de plus de leur hypothétique retour sur le continent. Et d’après le kongossa qui m’a été rapporté, plus de 50 % des conversations tournaient autour de l’immobilier.
Donc, pendant que les autres sont en train de construire un futur qui défie nos imaginations les plus folles, notre part d’élite, puisque c’est comme ça qu’ils se qualifient, est en train de voir comment venir encore nous augmenter les meublés ici.
Ou bien, on a fait quoi à la Terre pour mériter ça, oh, je ne sais pas !
Douala 🇨🇲