Hier, pour mon anniversaire, je suis allé au cinéma avec les enfants. Nous avons regardé le dernier Mission Impossible.
Je ne sais pas si tu as la même expérience que moi, mais à chaque fois que je regarde ce genre de film, je ne peux pas m’empêcher de constater à quel point nous sommes en retard en Afrique.
Le film parlait d’une puissance virtuelle, une intelligence artificielle — l'entité — qui avait pris le pouvoir et menaçait de détruire le monde. Et quoi de mieux pour le faire que de prendre le contrôle des armes nucléaires des grandes puissances ? On parle ici d’une dizaine de pays seulement, capables d’en posséder. Et dans la foulée, on découvre la puissance militaire des États-Unis et de la Russie : des porte-avions géants, des sous-marins invisibles, des machines sorties tout droit d’un cerveau digne d’Einstein.
Et moi, pendant ce temps, je ne pouvais pas m’empêcher de comparer ça avec tout ce que nous n’arrivons pas à faire chez nous. Je ne sais pas si tu réalises : des gens construisent des immeubles flottants qui servent de pistes de décollage en pleine mer, ou encore des monstres d’acier capables de rester sous l’eau plusieurs jours sans être détectés. Et nous ? Même un simple chauffe-eau, on a du mal à fabriquer.
Et pourtant, on ose se plaindre de nos gouvernements. On ose parler de souveraineté. Mais de quelle souveraineté on parle quand on ne maîtrise même pas ce qu’on met dans notre assiette ?
À quoi est-ce qu’on sert sur cette Terre si, même pour manger la nourriture qui pousse dans notre propre sol, on a besoin d’aide ?
Bref, peut-être qu’on ferait mieux d’aller quémander des passeports... et d’offrir nos enfants pour nettoyer les sols des autres. C’est peut-être tout ce qu’on mérite.
Mardié 🇫🇷