Le texte d’aujourd’hui a failli ne jamais voir le jour

23h28 et je suis assis chez Lysther pour faire ce texte. Après avoir conduit tout l’après-midi de Balengou à Douala. En passant par les embouteillages infernaux de Bonabéri que tu dois certainement connaître si tu as déjà fait le trajet retour vers Douala en provenance de la N3. Et après avoir déposé tout le monde, comme à mon habitude.

À un moment, j’ai menacé les passagers de la voiture de m’arrêter pour écrire mon texte avant de continuer si une certaine heure nous trouvait encore dans les embouteillages. Tout le monde a sorti les gros yeux. “Ronel, c’est le texte de quoi qui ne peut pas attendre demain ?”, j’entendais depuis la banquette arrière. Mais toi et moi connaissons l’importance de publier ce texte chaque jour.

Je serais arrivé un peu plus tôt (quoique je ne suis pas encore arrivé), je t’aurais fait un long texte sur le constat que j’ai fait sur la route aujourd’hui — de la part des usagers — et le parallèle avec une population qui passe son temps à se plaindre du gouvernement ou d’un système qui ne fonctionne pas. Mais là, j’ai dû m’arrêter chez Lysther pour écrire. De peur de ne pas pouvoir arriver chez moi à temps.

À demain pour parler de nos comportements sur les routes.


Douala 🇨🇲