Pourquoi je dérange (et pourquoi je ne vais pas m’arrêter)

Hier, j’ai sorti de mon chapeau un de ces textes que je fais quand je suis en forme et que j’ai un peu de temps devant moi pour t’expliquer ma perspective des choses. Et d’ailleurs, je n’ai pas tout dit sur le sujet car il commençait à se faire tard et que j’étais attendu à d’autres occupations.

Ce texte a suscité beaucoup d’émotions. Il a rallongé un peu plus ma liste d’ennemis, la liste de ces personnes qui, depuis un moment, ont plié le petit doigt sur moi. Il a été super bien accueilli par un groupe de personnes qui pensent que mes analyses sont assez pertinentes et qui ne manquent jamais de m’encourager à en faire plus souvent. Il a rajouté une couche de conviction à certaines personnes qui étaient mes grands détracteurs au début et qui, depuis un moment, commencent à me lire de façon objective. Mais surtout, il a rassuré un peu plus toutes ces personnes qui vivent ici au pays, toutes ces personnes qui ont fait le choix de rester et toutes ces autres qui ne pourraient pas partir même si elles le voulaient, faute de moyens. Il les a un peu plus réconfortées dans le fait qu’ils ne sont pas forcément du mauvais côté, tout au contraire.

Mais en réalité, il n’avait aucun de ces objectifs. Ce texte, comme tous mes textes, est juste le résultat d’une réflexion mûrie pendant des années. Il n’était que la partie émergée de l’iceberg qu’est tout ce que je pense du sujet abordé. Son seul objectif était d’exposer ce que je pense être le piège dans lequel nous, Africains, sommes tombés sans nous en rendre compte.

Comme d’habitude, certains sont venus me poser des questions comme si j’avais un jour dit que j’étais parfait. Comme si j’avais un jour dit que je n’avais jamais fait d’erreurs. Peut-être qu’il est temps que je sois un peu plus clair sur le sujet. Des erreurs, j’en ai faites. La plupart des pièges que je dénonce aujourd’hui ont eu ma peau à un moment ou un autre de ma vie. Je n’en suis pas fier. Mais ce n’est pas parce que j’ai fait l’erreur un jour de boire de l’eau sale que je vais m’interdire de mettre en garde tous ceux qui continuent de faire la même bêtise.

Des erreurs, je continue certainement à en faire. Mais une chose est sûre : je suis bien décidé à aller à la rencontre de la meilleure version de moi-même. En utilisant mon cerveau et mon bon sens. Ce que beaucoup d’entre nous, les Noirs, refusons encore de faire.

Des textes comme celui d’hier, j’en ai encore des centaines dans les cartons. Ils sont le résultat de plusieurs années d’analyse, plusieurs années de réflexion, plusieurs années à chercher à trouver des solutions aux fléaux qui minent la communauté noire et l’Afrique en général. Si tu as l’esprit ouvert et que tu es prêt à entendre des choses qui ne te feront pas forcément plaisir, je te souhaite une fois de plus la bienvenue sur mon blog et de t’abonner à ma chaîne WhatsApp pour ne rien rater de tout ce qui arrive. Car l’aventure ne fait que commencer. Si, par contre, tu n’as pas le cœur de supporter de lire toutes les découvertes que je vais exposer ici, aussi crues qu’elles puissent l’être, je te conseille de retourner sur Facebook lire les pages de Kongossa tranquillement. C’est sans rancune !


Douala 🇨🇲