Sur nos routes, le vrai visage de notre société

Ce week-end, j’étais au volant sur la route de l’Ouest. Et ce que j’ai vu sur cette route m’a confirmé une fois de plus que notre problème au Cameroun n’est pas le gouvernement ou le système, mais nous.

Certains me diront que c’est le gouvernement qui nous a transformés de la sorte, vu que nous sommes de grands enfants et que la faute doit toujours revenir à un autre. Et à ça, je réponds que c’est beaucoup trop facile. Si on commence sur ce chemin, bientôt plus personne n’assumera les conséquences de ses actes. Chacun pointant du doigt un bouc émissaire à chaque fois.

Nous nous plaignons de l’état des routes, des morts sur les routes, mais nous avons des conduites totalement irresponsables :

  • Des automobilistes qui doublent en deuxième position
  • Des chauffards qui entament des dépassements en plein virage
  • Des gars qui, parce qu’ils sont dans une grosse cylindrée, se croient tout permis

Et non, ce ne sont pas des membres du gouvernement. Ce sont des pères et mères de famille qui nous bassinent les oreilles à longueur de journée avec les méfaits du gouvernement. Qui envoient leurs enfants étudier et quémander des passeports en Occident. Mais une fois au volant de leur Prado, se comportent comme de vrais tyrans. Ce sont des mbenguistes qui, en Occident, ne peuvent pas se permettre le moindre écart, et qui ici, violent toutes les règles du code de la route à souhait.

Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous avons toujours la possibilité de faire quelque chose de bien à notre niveau. L’occasion nous est donnée à chaque interaction avec la société :

  • de montrer ce que nous valons
  • de donner un aperçu du monde que nous voudrions voir émerger

Mais quand je vois ce que nous montrons tous les jours — que ce soit sur nos routes ou ailleurs — je me demande si nous allons jamais pouvoir nous sortir de ce merdier dans lequel nous sommes embourbés.


Douala 🇨🇲 

Entitled : ce mot qui résume notre plus grand mal

C’est vrai que j’avais prévu de te parler de nos comportements sur les routes et de ce que ça dit de nous. Mais j’ai eu quelques conversations aujourd’hui qui m’ont un peu irrité.

Je ne sais pas si cette situation est due à notre contact avec le monde extérieur (Occident, Arabes…) et tous les concepts et religions qu’ils ont importés chez nous. Mais je constate que nous, les Africains, sommes de grands enfants. De grands enfants irresponsables et terriblement entitled.

Entitled est un mot anglais qui n’a pas vraiment d’équivalent en français, mais qui signifie littéralement “avoir droit à”. Nous pensons que tout nous est dû. Que les autres doivent faire les choses à notre place. Du coup, nous ne faisons rien pour nous sortir de la merde dans laquelle nous sommes.

Nous sommes tellement entitled qu’on n’hésite pas à traverser la Méditerranée dans des embarcations de fortune pour aller réclamer des nationalités occidentales que nous croyons mériter par défaut.

Notre niveau d’entitlement est si profond que je me demande si nous pourrons vraiment nous sortir de notre misère un jour.

La plupart des pays du monde, pour se développer, ont dû faire des sacrifices. Travailler dur pendant de très longues heures pour des salaires de misère. Mais nous ? Non. Non seulement nous ne savons rien faire, ne sommes pas capables de travailler dur,
mais en plus nous voulons les salaires des pays développés.

Et si nous ne les avons pas, nous volons nos proches, mentons à tout le monde, pour nous retrouver dans ces pays dits développés. Et quand on constate que les choses ne se sont pas améliorées depuis notre départ, on accuse ceux qui sont restés, censés faire le boulot à notre place. En oubliant qu’ils sont exactement comme nous. Des enfants pourris gâtés. Des princes d’empires de pacotille.


Douala 🇨🇲 

Le texte d’aujourd’hui a failli ne jamais voir le jour

23h28 et je suis assis chez Lysther pour faire ce texte. Après avoir conduit tout l’après-midi de Balengou à Douala. En passant par les embouteillages infernaux de Bonabéri que tu dois certainement connaître si tu as déjà fait le trajet retour vers Douala en provenance de la N3. Et après avoir déposé tout le monde, comme à mon habitude.

À un moment, j’ai menacé les passagers de la voiture de m’arrêter pour écrire mon texte avant de continuer si une certaine heure nous trouvait encore dans les embouteillages. Tout le monde a sorti les gros yeux. “Ronel, c’est le texte de quoi qui ne peut pas attendre demain ?”, j’entendais depuis la banquette arrière. Mais toi et moi connaissons l’importance de publier ce texte chaque jour.

Je serais arrivé un peu plus tôt (quoique je ne suis pas encore arrivé), je t’aurais fait un long texte sur le constat que j’ai fait sur la route aujourd’hui — de la part des usagers — et le parallèle avec une population qui passe son temps à se plaindre du gouvernement ou d’un système qui ne fonctionne pas. Mais là, j’ai dû m’arrêter chez Lysther pour écrire. De peur de ne pas pouvoir arriver chez moi à temps.

À demain pour parler de nos comportements sur les routes.


Douala 🇨🇲 

Et si ta lâcheté coûtait plus cher que tu ne penses ?

Il y a quelques jours, j’avais une conversation avec Madelle. Nous parlions des proportions. Nous avons tendance à penser que pour obtenir une certaine quantité de résultats, nous avons forcément besoin de la même quantité d’efforts. Certainement un biais hérité de la loi de Lavoisier qui stipule que “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.

C’est sans compter sur l’effet de levier. Comme disait Archimède il y a déjà plus de 2000 ans : “Donnez-moi un point d’appui et un levier, et je soulèverai le monde.”
Nous n’avons pas besoin, pour changer les choses ou faire évoluer un système, d’un nombre impressionnant de personnes. Nous avons juste besoin d’utiliser intelligemment la puissance de l’effet de levier. Un peu comme le fait justement Madelle avec ses clients qui veulent devenir propriétaires en Allemagne : des clients qui utilisent la puissance de leur salaire pour obtenir un crédit immobilier sur un appartement... dont le locataire paiera les traites.

Cet effet de levier, on peut aussi l’observer dans la loi de Pareto, où 80 % des résultats proviennent de 20 % des efforts.

La science est universelle. Tout comme la nature humaine. Un peuple n’est pas fondamentalement plus stupide qu’un autre. Il n’abrite pas plus d’insensés qu’un autre. Nous avons à peu près tous les mêmes proportions.

Alors pourquoi l’Afrique semble-t-elle faire du surplace quand d’autres peuples réalisent des merveilles chaque jour ? Je pense que cela vient d’une mauvaise connaissance des principes. Nous avons en Afrique le nombre de personnes nécessaires pour nous faire décoller. Mais ces personnes ne sont pas forcément au même endroit. Et beaucoup désertent leur mission, convaincues qu’elles sont seules. Qu’elles ne peuvent pas faire grand-chose toutes seules. Cependant l’effet de levier est assez particulier. Avec le bon point d’appui et un bâton de deux mètres, tu peux soulever un tracteur. Mais si ce bâton est raccourci de seulement 10 cm, tu ne pourras peut-être même plus soulever une moto.

Pour nous sortir de la misère, nous devons atteindre ce nombre critique de personnes travaillant sérieusement sur le problème. Nous n’avons pas besoin de tout le monde. Mais sans ce minimum vital, nous n’y arriverons pas. Et l’une des missions que je me suis données, c’est de rassembler ce nombre critique.

Tu fais certainement partie de ces personnes, si tu as un certain niveau d’éducation et d’ouverture d’esprit. Tu te dis peut-être que ta contribution ne changerait rien à notre sort. Mais je peux t’assurer que le fait de ne pas t’engager nous fait plus de mal qu’autre chose.

Si l’Afrique en est là aujourd’hui, c’est en grande partie parce que les personnes comme toi — les personnes éduquées, qui pourraient l’aider à se relever — ont abandonné leur poste.

Nous avons beaucoup de problèmes, beaucoup d’obstacles qui rendent la tâche un peu plus difficile, certes. Mais ces obstacles, tous les autres peuples les ont connus, d’une manière ou d’une autre. Ça fait partie du deal.

Si nous en sommes là, ce n’est pas la faute des autres (suis mon regard), ce n’est pas la faute du gouvernement, du président ou du système. C’est de notre faute à toi et moi, qui sommes le levier de notre continent, mais avons préféré fuir nos responsabilités.


Njombé 🇨🇲 

Et si on arrêtait de pleurnicher ?

C’est la faute du gouvernement. C’est la faute du système. Ce sont les excuses que j’entends à longueur de journée de la part des Africains. Pourquoi est-ce qu’ils fuient leur chez-eux ? Pourquoi ne travaillent-ils pas à développer leurs territoires ? C’est toujours la faute de quelqu’un d’autre. Et de préférence, quelque chose sans visage, donc impossible à affronter directement.

C’est à croire que tous ceux qui ont réussi à obtenir ce que nous n’arrivons pas à avoir n’ont jamais rencontré d’obstacles sur leur parcours. Nous ne réalisons même pas qu’à chaque fois que nous sortons une excuse pour justifier notre médiocrité, nous sommes en train de dénigrer ceux qui ont réussi là où nous échouons. Nous insinuons qu’ils n’ont pas eu à affronter les difficultés que nous rencontrons. Et c’est pour ça que nous serions “encore là”.

Comme je le disais encore à un tonton ce soir :Nous sommes des grands capricieux. Non seulement nous ne sommes pas capables de réfléchir ni de travailler pour sortir de notre misère… Mais on n’a même pas la décence de la fermer comme les vrais paresseux que nous sommes.

Il faut encore qu’on se plaigne, comme des enfants. Comme s’il existait un seul peuple au monde qui s’est développé sans douleur, sans combat, sans sacrifice.

Shame on us.


Douala 🇨🇲 

Le confort occidental rend-il idiot ?

Tu vas certainement dire que j’exagère un peu. Moi qui commente très rarement l’actualité. Mais il faut bien que j’en parle maintenant, parce que c’est en ligne directe avec la thématique que j’essaie de développer depuis des années : celle selon laquelle il est temps que les Africains prennent leurs destins en main. L’actualité brûlante (littéralement) me donne juste assez d’exemples.

Il y a quelques semaines, mon pote Raoul a fait un post en statut qui m’a fait sourire, mais qui est tellement vrai… Si vrai que je doute que lui-même se rende compte de la portée de ce constat. Il disait que les Noirs avaient fui l’Afrique pour devenir des hommes fragiles en Occident.

Si tu suis l’actualité, tu as dû apprendre que l’Iran, après l’attaque d’Israël, a balancé des missiles balistiques sur Jérusalem et Tel-Aviv. Des villes situées à plus de 1800 km de Téhéran, la capitale iranienne. 1800 km ! Touchant ainsi le territoire d’un pays considéré comme l’une des plus grandes puissances militaires mondiales. Sous l’aile de la toute-puissante États-Unis d’Amérique.

Mais ce que tu ne sais peut-être pas, c’est que pour frapper Israël, ces missiles ont dû déjouer un arsenal de systèmes anti-missiles fournis par plusieurs pays alliés, y compris le fameux Dôme de fer israélien, réputé inviolable. Et ce que tu ignores sûrement, c’est que ces missiles ont été conçus et fabriqués en Iran, par des scientifiques iraniens, dans un pays qui vit sous embargo économique depuis plus de 50 ans.

50 ans ! 50 ans qu’ils sont obligés de faire preuve d’ingéniosité pour vendre leur pétrole, acheter le minimum vital, et malgré tout développer des technologies avancées, capables de produire des armes redoutables – voire, peut-être, la bombe nucléaire.

Comme disait Platon : “La Nécessité est la mère de l’invention.”

Quand je discute souvent avec les Noirs devenus faibles en Occident, et que je leur dis qu’il faut que nous retournions développer notre continent, la plupart me demandent : “Mais qu’est-ce qu’on peut faire là-bas ?” Et je t’avoue… je ne sais même pas comment répondre à cette question. Parce que je me demande surtout ce qu’il n’y a PAS à faire là-bas.

Il faudra peut-être rentrer, mettre les pieds sur notre propre sol, et se rendre compte qu’il y a tout à faire. Tout.

Je vois beaucoup de gars de la diaspora, qui parce qu’ils bossent dans une boîte en Occident, remplissent des fichiers Excel, font des réunions Zoom ou écrivent trois lignes de code, pensent être importants. Mais non, je suis désolé. Nous ne sommes que des pions remplaçables, dans un système conçu par d'autres. Par des gens intelligents.

Être intelligent, c’est tenir tête aux services secrets les plus puissants du monde.
C’est subir un embargo violent, être exclu du système monétaire international, et malgré tout, former des scientifiques, des ingénieurs, des stratèges. C’est développer son pays et affronter les plus grandes puissances militaires de la planète.

Mais pour ça, il faut sortir de sa zone de confort. Il faut refuser le biberon avec lequel les autres nous bercent. Et enfin, se mettre à réfléchir.

Au lieu de ça, on continue de quémander des passeports, de profiter de leurs systèmes sociaux, et de raconter à qui veut l’entendre qu’on a fui chez nous à cause du gouvernement.

Pathétique!


Douala 🇨🇲 

Et si demain le monde basculait ?

Ça chauffe au Moyen-Orient. En réalité, ça chauffe depuis plusieurs mois déjà. C’est juste que la semaine passée, nous sommes entrés dans une nouvelle phase. Une phase qui pourrait très vite dégénérer. Parce qu’en réalité, beaucoup trop de choses sont en jeu, beaucoup trop de parties peuvent être impliquées, et surtout, le niveau d’armement des uns et des autres (impliqués ou pas pour l’instant) est à un record historique.

Il suffirait de pas grand-chose pour que cette année ne se termine pas comme elle a commencé, et que les prochaines années soient totalement différentes de tout ce que nous avons connu jusqu’ici.

Mais moi, dans tout ça, je me pose quelques questions.

N’est-il pas temps pour nous, Africains, de comprendre que chacun doit pouvoir prendre son destin en main sur cette Terre ?
N’est-il pas temps de miser tout sur l’éducation de notre jeunesse et la protection de notre territoire ?
Est-ce qu’on sera capables d’empêcher un quelconque envahisseur de venir nous foutre hors de notre propre continent, s’ils finissent par détruire les leurs à coups de bombes et de missiles ?

L’Occident, qui pour nous était un paradis et pour lequel nous étions prêts à sacrifier notre vie pour le rejoindre, est-il encore si sûr que ça ?
Et je me demande : combien de nos enfants d’Afrique vont se retrouver en première ligne d’une guerre qui ne les concerne en rien ? Juste parce qu’ils ont voulu quémander un passeport quelque part, et se sont retrouvés dans une armée occidentale, loin de leurs terres natales…

J’espère que, comme moi, toi aussi tu te poses des questions. Peut-être pas les mêmes. Mais des questions qui te pousseront à reconsidérer ta vision du monde, et la place que tu y tiens.


Genève 🇨🇭 

Raoul, ce frère qu’on aimerait tous avoir

Je fais ce texte avec les yeux qui piquent encore. La nuit a été très courte. J’ai reçu la visite de mon pote Raoul, et nous avons discuté toute la nuit. On n’a pas vu le temps passer.

Comme moi, Raoul a décidé d’écrire tous les jours. Et même s’il n’est pas engagé dans le même combat que moi, ses textes sont toujours très pertinents. Et je ne te parle même pas de la qualité de sa plume. Je te laisse juste aller t’abonner à sa chaîne WhatsApp pour constater par toi-même.

Comme d’habitude, nous avons parlé de la vie des gars en mbeng. Comment on a fait pour se retrouver là ? Qu’est-ce qu’on peut faire pour s’en sortir ? Comment contribuer au développement du pays ? Mais surtout, nous avons parlé d’éducation. Comment élever nos enfants ? Comment organiser nos communautés pour tirer notre épingle du jeu ?

Ce que j’aime chez Raoul, c’est qu’il n’est pas dans les commentaires du bar comme la plupart des gars avec qui tu vas discuter. Il va t’écouter religieusement. Quand tu dis quelque chose qui lui semble improbable, il va exprimer un doute, mais à la prochaine discussion, il aura fait ses devoirs — et peut-être même aura plus d’éléments que toi sur le sujet.

Mais ce qui est encore plus fascinant chez lui, c’est qu’il est un puits d’anecdotes. Il peut te raconter un millier d’histoires différentes : des anecdotes sur lui, ou des histoires vraies que d’autres lui ont confiées. Toutes aussi intéressantes les unes que les autres. J’ai hâte qu’il mette tout ça dans un bouquin (ou une série de bouquins) un jour. On va se régaler.

Mais si je te parle de lui aujourd’hui, c’est parce que c’est le genre de personnes que nous devrions tous aspirer à devenir. Au moins dans nos conversations avec nos proches. Des personnes avec qui on apprend toujours quelque chose. Et parfois quelque chose qu’on n’aurait peut-être jamais appris ailleurs.

Hier encore (ce n’était pas la première fois), il m’a parlé de l’économiste afro-américain Thomas Sowell et de ses travaux sur les minorités. Il m’a surtout raconté une histoire exceptionnelle qu’il a apprise de ce dernier sur la diaspora allemande dans le monde. J’étais pantois. Et j’avoue qu’à son départ, je suis allé demander à ChatGPT de me raconter ça plus en détail.

Je pourrais te faire un très beau texte sur cette histoire de diaspora allemande et le parallèle avec ce que nous pouvons faire en termes de valeurs sociétales pour nous élever en tant que Noirs dans ce monde de fous. Mais je laisse à Raoul le soin de le faire. Son texte sur le sujet sera certainement plus pertinent que le mien. Et contrairement au mien où je vais sûrement te tacler en passant, le sien sera d’une bienveillance comme on n’en voit plus que dans les couvents. Abonne-toi à sa chaîne pour ne pas le manquer, si ce n’est pas déjà fait.

Dans ce combat pour La Cause Noire, personne ne pourra tout faire seul. Même pas moi. Nous aurons besoin que chacun défriche une partie du terrain et partage ses trouvailles avec les autres, pour pouvoir nous élever. Nous aurons besoin d’être assez courageux pour demander à l’autre ce qu’il pense, et de l’analyser sans y mettre les émotions. Mais surtout, nous aurons besoin de travailler ensemble à l’éducation de nos enfants, et de veiller à ce qu’ils ne soient pas en train de jouer à un jeu dans lequel les probabilités sont contre eux.

Merci pour ce moment chaud père!


Barberaz 🇫🇷 

L’exode de nos cerveaux : une stratégie mondiale ?

Les premières frappes israéliennes en Iran ciblaient des scientifiques et des généraux de premier rang. Notamment les scientifiques qui travaillaient sur le programme nucléaire iranien.

La question que je me pose depuis ce week-end est la suivante : est-ce qu’ils auront un jour besoin de bombarder des scientifiques africains ? Tellement la plupart sont occupés à courir derrière des miettes un peu partout dans le monde, sans qu’on ne voie jamais l’impact de cet argent.

Et si, en réalité, le vrai dessein de cette immigration choisie était d’empêcher certains pays de développer des technologies de pointe ?


Barberaz
🇫🇷 

Leçons de guerre pour enfants à la peau noire

Nous y sommes presque. À un détail près pour que le monde connaisse, une fois de plus, un épisode de barbarie dont seuls les humains sont capables.

Les uns frappent par prévention. Les autres frappent en riposte. Et d’autres ont déjà averti qu’ils n’hésiteraient pas à intervenir si les représailles étaient disproportionnées.
Et nous, dans tout ça, on continue de quémander des passeports en espérant être du bon côté de l’Histoire.

Dans un monde de fous où les uns s’arment jusqu’aux dents, empêchent les autres de faire pareil, les frappent s’ils essaient, et les frappent encore plus fort s’ils osent riposter, la question que je me pose est la suivante : Quelle est la morale que nous, les Noirs, enseignons à nos enfants qui naissent et vont à l’école dans ces environnements ?

Des petits enfants à la peau noire… Devraient-ils, dès leur plus bas âge, se faire à l’idée que ce sont toujours les autres qui dictent les règles ? Qui sont à la fois les juges… et les bourreaux ?


Barberaz 🇫🇷