L'industrie de la friction : le moteur caché de tous les business

Souvent, des amis me demandent dans quels business investir. Ils veulent savoir quels secteurs sont porteurs. Quand c’est un Camerounais qui me pose cette question, je commence souvent par essayer de le convaincre de rentrer au pays et de se lancer dans n’importe quel business, sauf les meublés et les Yango. On se connaît ! Il y a tellement à faire ici que je l’invite à venir se lancer, peu importe le domaine.

Mais si je dois répondre plus sérieusement, je dirais qu’il existe une industrie qui n’a jamais cessé de prospérer, et qui est derrière une grande partie des business d’aujourd’hui. Elle fonctionne comme un moteur perpétuel, peut-être le seul de ce genre : l’industrie de la friction. Depuis que les hommes sont sortis de leurs cavernes, ils n’ont cessé de lutter contre la friction. Tout le développement technologique que nous connaissons aujourd’hui est en grande partie le résultat de cette lutte. Nous rêvons d’un monde où nos efforts seraient réduits au minimum, voire éliminés.

Nous avons inventé des moyens de nous déplacer plus vite, car relier deux points demandait trop d’efforts. Attendre des mois pour un poulet ou des semaines pour des œufs ? Inimaginable ! Nous avons accéléré le processus. Aujourd’hui, la plupart des tâches sont cent fois plus faciles qu’il y a seulement cent ans.

Pourquoi les religions ont-elles tant de succès ? Parce qu’elles font partie de cette industrie de la friction. Pourquoi se soucier d’un problème quand tu peux prier et le remettre à Dieu ? Pourquoi avoir des remords quand tu peux dire que c’était la volonté de Dieu ?

C’est aussi pour cela que l’Afrique ne cessera de perdre ses ressources humaines, à moins de fermer les portes à ses enfants qui veulent partir. Il est beaucoup plus tentant de bénéficier des efforts des autres en allant au Canada, par exemple, que de lutter pour développer son propre pays. Un simple dossier d’immigration peut éliminer la friction que tu rencontrerais en t’efforçant de contribuer ici.

Si un business marche très bien, il y a de fortes chances qu’il supprime une ou plusieurs frictions pour ses clients. Regarde autour de toi et tu le verras. Et l’avantage de cette industrie, c’est qu’elle fonctionne en boucle. On réduit la friction dans l’alimentation, les gens mangent plus, deviennent moins attentifs. On élimine la friction dans les déplacements, les gens deviennent plus sédentaires. Ces habitudes créent de nouvelles frictions, par exemple la maladie. La maladie limite les gens dans leur alimentation et leurs déplacements, et nous créons des médicaments pour réduire cette friction. Et ainsi de suite.

Pour revenir à notre question initiale, dans quel business investir si ton but est de faire de l’argent ? Dans tout business qui élimine le maximum de frictions. Ce n’est pas un hasard si les jeux de hasard ont autant de succès : devenir riche sans effort ? C’est le rêve de beaucoup.

Où que tu sois, observe attentivement ce qui se passe dans ta communauté. Décèle les points de friction majeurs, trouve une solution pour les éliminer, et le tour est joué. Et souvent, ta solution n’a même pas besoin d’être physique, elle peut être psychologique, comme dans le cas des églises et des jeux de hasard.

Mais souviens-toi que c’est un moteur perpétuel. En éliminant une friction, on en crée souvent une autre. C’est l’une des raisons pour lesquelles certains s’inquiètent de la croissance rapide de l’intelligence artificielle. Car son potentiel d’élimination de frictions sera d’une magnitude jamais observée sur Terre. Les frictions qu’elle créera ensuite risque d’être tout aussi importantes. Peut-être même un retour à la case départ.


Douala 🇨🇲 

Et si on repensait l'efficacité de nos commerces au Cameroun ?

Aujourd’hui encore, je suis allé chez le boutiquier du coin prendre ma dose de gâteaux beurre-chocolat. Et une fois de plus, le chocolat était fini. La troisième fois en moins d’un mois, sachant que je n’y vais même pas tous les jours.

Cette fois-ci, je lui ai demandé comment c’était possible que le chocolat puisse finir tout le temps. Il m’a répondu que la consommation est importante. Je lui ai alors demandé pourquoi il n’avait pas un seau en réserve. Il m’a dit que la consommation est TRÈS importante. Je lui ai dit, pourquoi pas deux dans ce cas ?

Bref, je pense qu’ils ne font simplement pas de réserves et qu’ils commandent à leurs fournisseurs chaque fois qu’ils se rendent compte que le seau est sur le point de finir. Et c’est à peu près comme ça que tous les petits business sont gérés au pays. D’une façon tellement inefficace qu’on se demande comment ces business font pour survivre aussi longtemps.

Tout ceci reflète à quel point nous manquons d’intelligence dans notre pays. Il n’est pas normal que des business puissent opérer pendant autant d’années de façon aussi inefficace et qu’il n’y ait personne pour venir les disrupter. Ailleurs, il suffit qu’une entreprise leader du marché rate un virage majeur, en adoptant tardivement une nouvelle technologie ou en ne s’adaptant pas aux nouvelles pratiques, pour être reléguée au second plan, voire disparaître. Mais ici, chez nous, tu peux servir tes clients de la pire manière qui soit, en utilisant les pires intrants possibles, avec une lenteur qui ne dit pas son nom, et tu ne seras jamais inquiété. Tout le monde est concentré sur son dossier du Canada.

Quand je pense que certains ont le toupet de crier haut et fort qu’il n’y a pas d’opportunités dans ce pays. Au lieu de se taire, ils préfèrent afficher leur bêtise aux yeux du monde.


Douala 🇨🇲 

Transformer ses convictions en pouvoir : la leçon de Musk

Tu sais que ma ligne éditoriale, c’est le Cameroun et que je préfère ne pas mettre mon nez dans les affaires des autres. Contrairement à ces anciens Camerounais qui ne peuvent pas se contenter de commenter les choses de leurs nouveaux pays et nous laisser un peu respirer ici. Donc, quand il y a des élections ailleurs comme c’était le cas par exemple cette semaine aux USA, je ne suis tout simplement pas du quartier.

Mais, quand l’occasion se présente de faire un parallèle et de te rappeler à quel point tout est possible, à quel point nous avons la capacité de changer les choses, je ne me prive pas de te le faire savoir.

Aujourd’hui, je voudrais que tu saches qu’un homme, contre vents et marées, certes avec quelques milliards en poche, a réussi à se transformer en faiseur de roi. Il s’agit d’Elon Musk. Dans une bataille contre le pouvoir en place, soutenu ouvertement par plus de la moitié des milliardaires du pays, Elon a réussi à porter son poulain jusqu’à la victoire. Et ce, de manière méthodique et scientifique.

Sans vouloir minimiser tout le travail effectué par son champion et toute l’équipe autour, je pense que ce qu’il vient d’accomplir est juste extraordinaire. C’est un rappel pour nous tous qu’avec beaucoup de volonté (avec ou sans milliards), nous pouvons faire changer les choses. Il nous rappelle à quel point il est crucial de tout miser derrière ses convictions. Que l’argent, avant tout, est un instrument au service de nos idées et non une fin en soi.

J’espère que certains d’entre nous comprendront le message.


Douala 🇨🇲 

Le Plateau : L'Épreuve Cachée des Champions

Ces derniers temps, tu l’as peut-être remarqué, mes textes ne sont plus aussi percutants qu’il y a quelques mois. De plus, je les écris de plus en plus tard. Je crois que je suis sur mon premier plateau.

Dans toute chose que tu entreprendras dans ta vie avec l’objectif de t’améliorer, tu rencontreras des plateaux. Ce sont des phases où tu as l’impression de ne plus avancer. Pendant des semaines, voire des mois, tu as l’impression que ton rendement n’est plus proportionnel à tes efforts.

C’est sur ces plateaux que sont enterrés la plupart des rêves — et une bonne partie des miens aussi. C’est dans cette période que le découragement s’installe et qu’on finit souvent par abandonner.

Les champions, ceux qui réussissent, sont ceux qui savent embrasser ces plateaux. Ceux qui, malgré tout, continuent de pousser sans relâche. Ceux qui savent que le succès se trouve à l’horizon, au bout de cette longue plaine qu’ils traversent.

Si, comme moi, tu es sur un plateau en ce moment, je t’invite à ne rien lâcher. À continuer d’avancer, à redoubler d’efforts s’il le faut. Ton prochain succès est plus proche que tu ne le penses.


Douala 🇨🇲 

La Patience : La Force de l'Âme qui Mène à la Sagesse

Tout à l’heure, je parlais de patience avec une amie, et je lui ai rappelé quelque chose que j’ai l’habitude de dire : “La patience est la vertu des sages.”

Il n’est rien d’important que tu puisses apprendre sans y consacrer du temps et rencontrer de nombreux obstacles. Si tu n’es pas capable de faire preuve de patience tout au long de ce périple d’apprentissage, tu ne pourras jamais atteindre la sagesse.

La sagesse, c’est avoir la patience de laisser les gens spéculer sur ta mort sans y apporter de réponse. Et une fois rentré, continuer ta vie comme si de rien n’était.

La sagesse, c’est savoir que cela te prendra des décennies pour faire de ton pays un paradis sur Terre, mais avoir la patience de te lancer quand même.

La patience, c’est certainement tout ce qui te sépare encore de la sagesse. La patience, c’est le courage, la force de l’âme.


Douala 🇨🇲 

Quand la lenteur devient une manie

"Dans toutes les opérations de l'esprit qui dépendent d'un mécanisme, il faudrait, et dès les commencements, donner une prime à la vitesse."

J’ai lu cette citation du philosophe français Émile-Auguste Chartier, dit “Alain,” il y a quelques années dans le Tome 1 du livre Cours de Lecture Rapide. Et je suis tombé sous le charme, tellement j’étais d’accord avec le principe.

J’ai même passé mon temps à rabâcher les oreilles d’Adrien avec cette phrase pendant nos longues conversations les années qui ont suivi. J’essayais de lui faire comprendre l’importance de la vitesse dans la mécanique de la vie.

Pendant toutes ces années, je répétais cette phrase à tout bout de champ à qui voulait l’entendre. Sans jamais vraiment l’avoir intégrée moi-même. Cette année m’a mis à l’épreuve, et j’ai échoué à tous les tests de connaissance qu’elle m’a présentés. Cette leçon, je suis finalement en train de l’apprendre à la dure.

Aujourd’hui, je suis allé chercher le paragraphe contenant cette citation dans l’ouvrage Propos sur l’éducation. Et je ne te dis pas la claque que j’ai reçue en découvrant la suite de la phrase :

"Au reste, dans toutes les opérations de l'esprit qui dépendent d'un mécanisme, il faudrait, et dès les commencements, donner une prime à la vitesse ; car la lenteur, qui nous attarde à des niaiseries, est souvent une coutume et une sorte de manie."

Je pense que j’ai trouvé le thème sous lequel je vais placer 2025 : la vitesse.


Douala 🇨🇲 

L'erreur à éviter avant de rentrer en Afrique

Aujourd’hui, j’ai eu une discussion avec mon oncle. Il me disait qu’il faut bien se préparer avant de rentrer en Afrique, c’est-à-dire amasser assez d’argent. Je lui ai demandé combien, quelle quantité d’argent, et il n’a pas su me répondre.

C’est un thème qui revient souvent dans les conversations avec des personnes vivant à l’étranger, qui te disent qu’elles veulent rentrer plus tard. Et même des personnes encore ici n’ont qu’une seule idée en tête : partir.

Après l’argent, vient l’expérience. On te dira la plupart du temps qu’il te faut de l’argent et de l’expérience pour rentrer en Afrique. Pourtant, tous les étrangers qui viennent y faire fortune n’ont souvent ni l’un ni l’autre.

Selon moi, on n’a besoin que d’une seule chose acquise à l’étranger avant de rentrer : la connaissance. Et vu que cette connaissance peut de plus en plus s’acquérir sans bouger, je pense que même partir n’est plus aussi nécessaire que ça pouvait l’être il y a quelques années.

Un jour, je te dirai pourquoi l’argent et l’expérience sont, au contraire, les deux choses qu’il faut à tout prix éviter de chercher si tu veux réussir ton retour au pays.


Douala 🇨🇲 

L'investissement le plus sûr : Investis en toi !

“Investis en toi !” Dans une interview donnée en 2019, Warren Buffett résumait en trois mots la différence entre ceux qui réussissent et les autres.

Les personnes qui réussissent mieux dans la vie sont celles qui, année après année, investissent en elles-mêmes. Un investissement qui rapportera des dividendes pour le reste de ta vie, sans impôts, sans impact de l’inflation, et que personne ne pourra jamais t’enlever.

Cette année, tu as peut-être acheté de nouveaux vêtements, de nouvelles chaussures, un téléphone, une voiture ou même une maison. Mais quels investissements as-tu faits en toi-même ? Des investissements qui feront de toi une meilleure personne à la fin de l’année que tu ne l’étais au début ?

Pense-y, parce qu’une nouvelle année approche. Et je suppose que tu voudrais faire partie de ceux qui réussissent.


Douala 🇨🇲 

Dernière Ligne Droite de l'Année : Le Moment de Sauver Nos Objectifs Personnels

38 230 !

C’est le nombre inscrit sous le mois d’octobre dans ma fiche récapitulative sportive. Cette année, parmi mes objectifs, je m’étais fixé de faire 50 000 pompes avant la fin de l’année.

Le plan était simple : en faire tous les jours, en commençant l’année avec 120 pompes par jour et en rajoutant 5 de plus chaque mois jusqu’à la fin de l’année. Pour un total d’un peu plus de 54 000 pompes en un an. En anticipant des jours avec et d’autres sans, je m’étais fixé un objectif réaliste de 50 000.

L’année a plutôt bien commencé, comme d’habitude, avec des espoirs pleins les yeux. Puis, comme prévu, les difficultés ont fait surface, et j’ai pris un énorme retard. À tel point que j’ai vite dépassé la marge de 4 000 pompes que je m’étais accordée.

Il y a quelques mois, j’ai décidé de revoir mes objectifs annuels. Je me suis rendu compte que j’en étais très loin et que, sauf miracle, il y en a que je ne pourrais certainement pas atteindre cette année. J’ai donc pris la résolution de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour au moins atteindre ceux qui dépendent entièrement de moi, comme mes 50 000 pompes.

J’ai recalculé combien de pompes je devrais faire chaque jour pour atteindre mon objectif, tout en maintenant ce système d’ajout de 5 pompes par mois. Le mois suivant, j’ai pris un élan de 25 pompes supplémentaires par rapport au programme initial. Ce mois de novembre, je suis à 195 pompes par jour au lieu des 170 prévues, et je n’ai presque plus de marge d’erreur d’ici la fin de l’année. Manquer deux jours signifierait rater mon objectif.

Pourquoi je t’en parle ? Parce que nous sommes dans le dernier virage de l’année. Tu avais peut-être juré que tu serais millionnaire en dollars cette année. Mais tu commences à te rendre compte que ce ne sera peut-être pas encore pour cette année. Qu’en est-il de ces objectifs dans ta liste qui dépendent entièrement de toi ? Atteindre un poids précis ? Te réconcilier avec ce proche ? Lire ces livres ? Courir ce marathon ? Pourquoi ne pas mettre en place un plan d’action pour au moins atteindre ceux-là ? Cela te permettrait de ne pas passer totalement à côté de ton année, et surtout de finir l’année avec le momentum nécessaire pour démarrer la prochaine sur de bonnes bases.

C’est en tout cas ce que j’ai décidé de faire, et j’aimerais te rappeler qu’il n’est pas trop tard pour t’y mettre toi aussi.


Douala 🇨🇲 

Opportunités cachées au Cameroun : Pourquoi fuir quand tout reste à bâtir ?

Tout à l’heure, en marchant, je suis passé devant les immeubles SIC de Kotto. Comme chaque fois que je traverse cette zone, je suis frappé par la vétusté de ces immeubles.

J’ai remarqué cependant qu’ils avaient refait la peinture d’un des bâtiments. J’ai demandé à mon ami avec qui j’étais pourquoi ils n’avaient repeint qu’un seul immeuble. Il m’a dit que chaque année ou tous les deux ans, ils choisissent un immeuble et refont la peinture.

J’ai regardé les autres immeubles et me suis demandé : “Donc parmi ceux que je vois là, certains ont été repeints récemment ?” Car franchement, on n’aurait pas du tout dit.

Cela m’a rappelé un problème récurrent ici au Cameroun. J’ai l’impression que parmi toutes les peintures sur le marché, aucune n’est vraiment adaptée à notre environnement. C’est tellement flagrant qu’à un moment donné, tout le monde a commencé à recouvrir les bâtiments de carreaux au lieu de les peindre. Aujourd’hui, la mode est à l’Alucobond pour les façades. Et aucune de ces solutions ne semble vraiment durable.

À peine quelques années après la construction, un bâtiment paraît si délabré qu’on pourrait penser qu’il a été construit il y a plus de cinquante ans. La question que je me pose sans cesse est : où sont nos ingénieurs dans tout ça ?

N’y a-t-il pas un jeune chimiste qui pourrait s’attaquer à ce problème et formuler une peinture mieux adaptée à notre climat ? Pourquoi tout le monde pense-t-il qu’il suffit de finir ses études et d’aller travailler pour une grande multinationale ? Qui prendra en charge nos problèmes si ce n’est nous ? Les Italiens n’ont aucun intérêt à développer une peinture pour notre climat tropical, surtout si nous achetons sans broncher tout ce qu’ils nous vendent, adéquat ou non.

Ce phénomène est présent dans tous les domaines ici au Cameroun. Il y a tellement de problèmes spécifiques à notre environnement que je ne passe pas une journée sans avoir une idée de produit ou de solution. Mais en parallèle, beaucoup de gens n’arrêtent pas de répéter qu’il n’y a rien à faire ici et qu’il faut partir. Ça me dépasse !

Parmi les pays que j’ai visités, les pays africains sont ceux où j’ai vu le plus d’opportunités. Des opportunités pour résoudre des problèmes locaux – et nous en avons par milliers. Des opportunités pour ouvrir la voie dans des domaines encore inexplorés. Mais beaucoup d’Africains préfèrent aller travailler comme infirmiers au Canada.

Quand je parle d’intelligence, certains disent que je suis arrogant. Mais comment respecter un ingénieur ou un chimiste qui remplit des fiches Excel en Occident, alors que tout est à construire dans son propre pays ? Pour moi, ce type de personne ne représente pas l’intelligence. Ailleurs, leurs homologues travaillent à rendre possible la vie sur Mars, à produire assez d’énergie pour soutenir l’intelligence artificielle, à éradiquer des maladies et à doubler l’espérance de vie. Leur seule préoccupation à nos ingénieurs, c’est de savoir ce qu’ils vont manger ce soir. Franchement, qu’est-ce qui les différencie d’une souris ?


Douala 🇨🇲 (Terre d’opportunités)