De la conférence à l’ambassade : une journée bien remplie, mais une promesse d’écriture tenue

Franchement, j’écris ce texte parce que je t’ai fait une promesse, et il serait dommage de la briser à quelques jours de mon anniversaire (le 28 mai).

J’ai eu une journée hyper longue. Une journée qui n’est d’ailleurs pas encore finie. Nous nous sommes assis dans un restaurant, j’ai regardé l’heure et je me suis rendu compte qu’il était déjà 21h40. Je suis allé à la voiture chercher mon sac, contenant mon ordinateur. Et là, je me retrouve à écrire ce texte dans un restaurant égyptien chic de Berlin. Un restaurant bondé de monde, de personnes branchées. L’ambiance est tellement cool que j’ai décidé de poser mon laptop sur mes cuisses au lieu de le mettre sur la table. Il est fort probable que les gens me regardent en se disant : “Le gars, il croit qu’il travaille plus que tout le monde ?”

Avec Madelle, nous avons fini les dernières répétitions pour la conférence un peu après minuit. Ensuite, je me suis tapé une heure de route pour retourner à mon hôtel. Je me suis couché un peu après 1h du matin, et j’étais debout à 4h30 comme d’habitude. Je suis sorti de l’hôtel à 5h30, histoire de trouver une station de recharge pour la voiture électrique que j’avais louée pour mon séjour. Mince, j’ai galéré. J’ai tourné partout, jusqu’à ce qu’enfin, 1h30 plus tard, je trouve une borne de recharge utilisable. Ensuite, direction la conférence.

Le programme était chargé. Il fallait que je m’assure que tout se passe bien et que le programme soit respecté. Ce qui a été fait. En fin de journée, j’ai présenté Panjap à une assemblée qui a plutôt bien accueilli le projet. Comme toi, tu refuses toujours de t’abonner là?

Après la conférence, direction l’ambassade du Cameroun à Berlin, où se tenait la célébration de la fête de l’unité. Nous avons fait la fermeture après de belles rencontres et quelques photos avec l’ambassadeur. Didier, un agent de l’ambassade, a décidé qu’on devait finir la soirée en ville et nous a recommandé ce superbe restaurant égyptien, Le Marooush. Et me voilà, au lieu d’en profiter pleinement, en train de t’écrire ce texte pour honorer notre contrat.

Et toi, quel est le contrat que tu as décidé de ne pas rompre ce soir ?


Berlin 🇩🇪 

Pourquoi le prix d’adhésion à Panjap est différent pour la diaspora et les locaux

Certaines personnes qui ont visité la landing page de Panjap m'ont fait un retour comme quoi elles ne comprenaient pas pourquoi le prix d'adhésion pour ceux qui résident au pays était moins élevé que pour ceux de la diaspora. D'aucuns ont même pensé que c'était encore une manifestation de ma guerre contre les gars de la diaspora.

En réalité, la véritable raison est toute autre. Dans un petit sigle très peu connu de la plupart des gens, le PPP ou Purchasing Power Parity. Le PPP est une façon de comparer combien valent vraiment les choses d'un pays à un autre. Avec 10€ en France par exemple, tu peux acheter un repas. Mais avec cette même somme convertie en FCFA, tu peux t'acheter 2 à 3 repas.

Ce PPP, qui est fourni par la Banque Mondiale, peut par exemple te permettre de savoir quel est l'équivalent au Canada d'un salaire au Cameroun. Une donnée très importante à avoir car beaucoup trop de personnes font une conversion basique et se disent juste qu'au Canada, leur salaire aurait été plus élevé. Dans certains cas c'est vrai certes, mais dans d'autres ça ne l'est pas forcément. Nous avons encore malheureusement beaucoup trop de hauts cadres en Afrique qui laissent des postes avec de très gros salaires et perdent au change en s'expatriant. Et le pire, c'est que beaucoup diront qu'ils le font pour la santé ou l'éducation de leurs enfants. Alors que s'ils entraient dans les détails et faisaient une comparaison PPP du coût d'une éducation de pointe et des frais d'assurance, ils se rendraient compte que non seulement ils ont un meilleur salaire ici, mais l'éducation que leurs enfants reçoivent ici est moins chère que ce qu'ils recevraient là-bas. Et je ne parle même pas des assurances santé. La Suisse par exemple est un cas d'école.

Je te vois déjà bondir de ton siège quand je parle de meilleure éducation. Laisse-moi te clarifier les choses. Au Cameroun, tu pourrais envoyer tes enfants dans les meilleures écoles privées (je parle ici des écoles avec un programme camerounais et non étranger comme les lycées français par exemple) et leur donner à chacun un répétiteur personnel qui travaillerait 15 heures par semaine avec eux et ça te coûterait 5 à 10 fois moins cher que si tu faisais par exemple la même chose avec eux en France. Le problème, c'est que nous passons notre temps à comparer les pommes aux avocats. Nous comparons une éducation privée avec un suivi personnalisé en Afrique à une éducation publique et générique en Occident. Et on s'étonne que chaque fois qu'un Noir brille en Occident, il a été élevé en Afrique. Ce n'est pas avec l'éducation publique après laquelle on court en Occident qu'on aura des Tidjiane Thiam, pas du tout.

Mais bon, je m'éloigne du sujet. Le PPP permet aussi d'être plus juste quand on facture le même produit à plusieurs populations différentes. Raison pour laquelle le menu du McDonald's ne coûte pas le même prix dans la plupart des pays où il est implanté. Il serait donc injuste de facturer 49€/an (prix des membres fondateurs), l'abonnement à Panjap à la diaspora comme aux locaux. Sachant que 49€ (32 100 FCFA) représentent beaucoup plus de repas pour une personne au Cameroun que pour une autre dans la diaspora. Ce serait beaucoup plus cher à payer pour ceux au pays. Raison pour laquelle nous avons décidé de mettre le prix à 19 000 FCFA pour ces derniers.

Si tu m'as déjà entendu me plaindre des choses qui sont beaucoup trop chères au pays, c'est parce que la plupart du temps ces produits ne respectent pas le PPP. Ce qui contribue à nous appauvrir un peu plus. Tu me diras que ça dépend des différents coûts, mais comme je dis souvent, c'est à l'entrepreneur de s'assurer de fournir le bon produit ou service au prix juste. C'est d'ailleurs ça le cœur de son métier, son vrai travail. Mais bon, est-ce qu'on veut alors travailler ?

Je te laisse avec un site (sous forme d'API si tu es développeur) où tu pourrais trouver les données PPP pour tous les pays du monde. Le but n'est pas d'être le plus fidèle possible au prix juste mais de s'en rapprocher le plus possible.


Brück 🇩🇪 

Un an déjà, merci pour ce voyage !

J’avais prévu de faire un beau texte aujourd’hui. J’allais t’emmener dans une belle balade pour te montrer à quel point il est important d’écrire, et tout ce que l’écriture peut apporter dans ta vie. Quand j’y repense, j’en ai la chair de poule.

Mais bon, la journée ne s’est pas vraiment passée comme prévu. Je n’ai pas eu le temps nécessaire en escale à Paris pour pouvoir écrire mon texte. Et me voici ce soir, presque minuit, en train de sauver la journée. Tout ça sous de violents maux de tête qui semblent vouloir me rappeler qu’il faut que je me repose.

Dans la trame du texte que j’étais censé écrire aujourd’hui, j’allais conclure en te disant que ce 22 mai marque le premier anniversaire de ce défi que je me suis lancé : écrire et publier au moins un texte tous les jours.

Un an que je suis là, chaque jour à partager avec toi un peu de ma vie, beaucoup de mes combats. Un an, contre vents et marées, et à travers de nombreuses villes et pays, que nous partageons ensemble ce petit espace du net.

C’est notre premier anniversaire, et j’espère que ce ne sera pas le dernier. Merci de continuer de me prêter ton oreille pour m’entendre râler sur la diaspora et partager avec toi mes hauts et mes bas. Sans toi, je n’en serais certainement pas là. Sans tes petits emojis sur les liens de mes textes dans ma chaîne WhatsApp, je serais déjà peut-être tombé en panne sèche.

Merci pour tout, et cheers à tout ce qui nous reste à construire.


Berlin 🇩🇪 

Un petit secret qui peut faire beaucoup de bien

Dans une semaine exactement (le 28 mai), ce sera mon anniversaire. Et cette année, c’est un peu spécial. Je vais passer un nouveau cap dans ma vie. Un cap assez important dans la vie d’un homme.

En début de mois, je m’étais dit que j’allais écrire un texte chaque jour jusqu’à mon anniversaire, afin de remercier toutes les personnes importantes de ma vie. Celles qui m’ont accompagné jusqu’à ce milestone. Celles qui m’ont soutenu à leur manière, qui me poussent chaque jour à être une meilleure personne, ou dont j’apprends au quotidien.

Ensuite, je me suis dit que c’était peut-être mieux de le faire après. Comme dirait Ayélé, "ça porte malheur de célébrer son anniversaire même un jour en avance." J’ai hâte d’y être, et de vous remercier tous comme il se doit.

Cette année est un peu spéciale. J’ai décidé de faire une wishlist pour mon anniversaire, et de la partager avec mes proches. J’en ai parlé à quelques-uns qui attendent déjà la liste, mais je n’ai pas encore eu le courage de la rédiger. C’est tout moi, ça !

Pourquoi je t’en parle aujourd’hui ? Parce que la date d’anniversaire d’une personne est probablement la date la plus importante de sa vie. De la même manière que tu sais sûrement qu’il est essentiel de se souvenir du prénom des gens — parce qu’il fait partie de leurs mots préférés — c’est tout aussi important de se souvenir de leur date d’anniversaire.

Moi, je l’inscris dans la fiche contact de toutes les personnes que je rencontre, aussitôt que je connais leur date de naissance. Et pendant un temps, je me faisais un plaisir de leur envoyer un petit message ce jour-là. J’en ai marqué plus d’un avec cette petite attention. D’ailleurs, certains me demandent encore comment je fais. Voilà, tu connais mon secret.

J’espère que toi aussi, tu prendras la résolution d’envoyer une onde de bonheur à tous tes contacts au moins une fois par an. La fois qui comptera le plus pour eux. Un petit message, une attention, un petit (ou gros) cadeau peuvent faire des merveilles. Et qui sait ? Tu commenceras peut-être par moi, la semaine prochaine.


Amsterdam 🇳🇱 

"Ask not what your country can do for you…" – Voici notre réponse camerounaise

"Ne demande pas ce que le Cameroun peut faire ou a déjà fait pour toi, mais ce que tu peux faire pour le Cameroun."

En ce 20 mai 2025 où nous célébrons la fête nationale de notre pays, la Fête de l'Unité, je ne peux m'empêcher de penser à ces mots prononcés par John F. Kennedy le jour de son investiture en tant que président des États-Unis, le 20 janvier 1961 : "Ask not what your country can do for you – ask what you can do for your country." En français : "Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays."

Cette pensée a d'ailleurs toujours résonné en moi d'une façon particulière. Non pas comme une injonction moralisatrice, mais comme une invitation profonde à reconsidérer ma relation avec le Cameroun.

L'attente perpétuelle qui nous paralyse

Combien de fois ai-je entendu (et parfois moi-même pensé) : "Le Cameroun devrait faire ceci ou cela pour nous" ? Cette attente perpétuelle d'un changement qui viendrait d'en haut nous maintient dans une forme de paralysie collective.

Je ne blâme personne. C'est humain d'espérer des solutions venant des institutions. Mais j'ai appris, à travers mes échecs et mes succès, qu'attendre passivement un changement est souvent la meilleure façon de ne jamais le voir arriver.

Et si nous inversions la perspective ? Et si nous commencions à nous demander sérieusement : "Que puis-je faire pour mon pays avec les compétences dont je dispose aujourd'hui ?"

Panjap : une réponse concrète à la question de Kennedy

C'est précisément à cette question que Panjap essaie de répondre. La communauté qui rassemble tous les Camerounais du pays et de la diaspora qui sont prêts à mettre leur expertise, leur intelligence, leur temps et même de leur argent pour le développement du pays.

Panjap transforme l'expertise camerounaise (locale et diasporique) en projets d'impact concret. Comment ? En rassemblant sous une même bannière tous les Camerounais désireux de faire quelque chose pour le pays, en identifiant sur le terrain des besoins réels, en alertant les membres lorsqu'un projet correspond à leur expertise, et en leur permettant de contribuer à leur propre rythme.

L'équilibre délicat entre ambition et valeurs

Je crois profondément qu'il existe une façon de réussir qui réconcilie ambition personnelle et valeurs humaines fortes. C'est d'ailleurs une des caractéristiques majeures de toutes les grandes nations développées. Panjap s'inscrit dans cette vision :

  • Nous valorisons l'expertise individuelle tout en la mettant au service du bien collectif
  • Nous célébrons l'accomplissement personnel tout en le reliant à l'impact social
  • Nous encourageons l'ambition tout en l'ancrant dans l'honnêteté et l'altruisme


Le système de points et de statuts que nous avons créé (Molah, Apacheur, Capi, Katika) n'est pas qu'un jeu - c'est une façon de reconnaître concrètement ceux qui passent de la parole aux actes.

Un appel à l'action, pas une injonction

Je ne suis pas là pour te dire ce que tu dois faire. J'ai moi-même connu des moments où j'ai failli à mes propres principes, où j'ai parlé plus que je n'ai agi. C'est humain, et je continue d'apprendre.

Mais aujourd'hui, en cette journée solennelle où nous célébrons notre beau pays, je t'invite simplement à considérer cette question : Si tu pouvais mettre tes compétences au service d'un projet concret pour le Cameroun, même pour quelques heures par mois, quel impact cela pourrait-il avoir ? Quelle satisfaction pourrais-tu en tirer ?

Panjap recherche ses 100 premiers membres fondateurs - des personnes qui croient, comme Kennedy, qu'il est temps de se demander ce qu'elles peuvent faire pour leur pays, plutôt que ce que leur pays peut faire pour elles. L'adhésion pour ces pionniers est de 49€/an (diaspora) ou 19.000 FCFA/an (Cameroun) au lieu de 69€/an (diaspora) ou 29.000 FCFA/an (Cameroun) pour tous ceux qui nous rejoindront après. Un investissement modeste pour un impact potentiellement considérable. Peut-être la meilleure action que tu puisses faire en cette journée de fête nationale.

Pour en savoir plus et t'inscrire, il te suffit de visiter le site : www.panjap.com


Douala 🇨🇲 

Passons des paroles aux actes : Panjap, une communauté pour les Camerounais engagés

Hier, je t'annonçais le lancement de Panjap, un projet sur lequel je travaille depuis quelques années déjà et qui pourrait être un élément décisif dans le développement de notre pays. Je t'ai promis que j'allais revenir plus tard pour t'en parler plus en détail.

Aidé par Claude, qui est notre assistant personnel sur ce projet et la mémoire de toutes les actions que nous avons menées jusqu'ici, je reviens aujourd'hui pour t'en dire plus dans les détails. J'espère que nous avons toute ton attention.

J'ai longtemps rêvé de voir le jour où nous, Camerounais, arrêterions de simplement parler de développement pour enfin passer à l'action. Afin de suivre les pas des pays comme Singapour ou la Chine qui sont passés en quelques années de pays très pauvres à des paradis sur terre.

Aujourd'hui, je suis heureux de t'annoncer le lancement de Panjap, une initiative qui me tient particulièrement à cœur et que je co-fonde avec mes amis Flavien et Adrien.

Le paradoxe camerounais qui m'a toujours troublé

Il y a quelque chose qui m'a toujours fasciné et frustré en même temps : nous disposons collectivement d'un potentiel extraordinaire – des médecins brillants, des ingénieurs talentueux, des entrepreneurs visionnaires, des artistes créatifs... Et pourtant, l'impact de ces talents reste souvent fragmenté, sans effet de levier, sans vision commune.

Je me suis souvent demandé : "Comment faire pour que toute cette intelligence camerounaise, qu'elle soit au pays ou en diaspora, puisse enfin se transformer en projets concrets qui changent réellement des vies ?"

C'est en réfléchissant à cette question, pendant des années, que l'idée de Panjap est née.

Qu'est-ce que Panjap, concrètement ?

Panjap est une communauté, une plateforme collaborative, qui rassemble les talents camerounais, au pays comme en diaspora, pour contribuer concrètement au développement du Cameroun grâce à leurs compétences.

En termes simples, Panjap fonctionne ainsi :

    • Nous rassemblons les Camerounais volontaires dans une communauté
    • Nous identifions et filtrons des projets à fort potentiel d'impact
    • Nous alertons les membres lorsqu'un projet correspond à leur expertise
    • Tu contribues à ton rythme, selon tes disponibilités en temps ou en argent
    • Le projet fini est livré aux bénéficiaires (écoles, mairies, entrepreneurs...)
    • Ton engagement est valorisé par un système de points et de statuts


Je crois profondément qu'il est temps de passer des discussions aux actions concrètes. J'ai rencontré trop de compatriotes brillants qui me disaient : "J'aimerais tellement faire quelque chose pour le Cameroun, mais comment ?". Panjap est notre réponse à cette question.

Un exemple qui me touche déjà

Ce qui me rend particulièrement fier, c'est que même en phase de test, nous avons déjà vu des résultats tangibles :

Georges, mon frère dont je te parle souvent et qui est basé à Lyon, a créé en seulement 48 heures un site web qui recense tous les centres d'inscription sur les listes électorales au Cameroun, Elections237.com. Des milliers de nouveaux électeurs peuvent ainsi s'inscrire pour exercer leur droit civique le jour J.

Et avec l'arrivée des premiers membres dans la communauté, nous comptons faire grandir cette plateforme en y mettant toutes les informations sur les élections. Les différents candidats et leurs programmes ainsi que les dernières nouvelles. Faisant de la future élection présidentielle, la première du genre sous l'ère digitale.

Cet exemple, parmi d'autres, me confirme que le modèle Panjap fonctionne. Il me rappelle aussi pourquoi je me lève chaque matin : bâtir des structures utiles qui transforment notre société.

Pourquoi créer Panjap maintenant ?

Je crois sincèrement que nous sommes à un moment charnière de notre histoire. Le Cameroun a besoin de tous ses talents, où qu'ils soient. Notre pays a besoin de vous maintenant, de vos compétences, de votre vision du monde, de votre expérience. Face à la prédation en ressources humaines que nous subissons de la part d'autres nations, il est primordial que nous nous mobilisions.

J'ai aussi constaté, à travers mes différentes aventures entrepreneuriales avec Agrifrika ou Katering par exemple, que l'union fait vraiment la force. Seuls, nous pouvons aller vite, mais ensemble, nous irons beaucoup plus loin. Et comme on dit chez nous, "une main ne peut pas attacher une boule de koki."

Panjap incarne cette conviction profonde : notre avenir se construit projet après projet, contribution après contribution.

Une invitation, pas une obligation

Aujourd'hui, nous cherchons à rassembler nos 100 premiers membres fondateurs. Des personnes comme toi, qui comprennent intuitivement l'importance de passer des paroles aux actes. Des personnes qui vont nous aider à structurer l'avenir de cette belle communauté.

L'adhésion annuelle est de 49€ pour la diaspora ou 19.000 FCFA pour ceux qui résident au Cameroun. Ce n'est pas un don, mais un investissement dans une communauté d'action où ton expertise sera enfin valorisée à sa juste mesure.

J'ai parfois échoué dans mes projets, et j'ai appris à reconnaître humblement mes limites. Panjap pourrait ne pas fonctionner comme nous l'espérons. Mais dans ce cas, nous aurons au moins essayé de créer quelque chose de significatif plutôt que de rester dans notre zone de confort.

Et si ça marche ? Si, ensemble, nous parvenons à créer cette communauté d'impact dont le Cameroun a tant besoin ? Imaginez la fierté que nous ressentirons tous d'avoir été parmi les premiers à y croire.

Une question pour conclure

Je voudrais terminer cet article en te posant une question simple : "Dans dix ans, quand tu regarderas en arrière, préféreras-tu avoir tenté de construire quelque chose d'impactant pour notre pays, ou regretteras-tu de n'avoir été qu'un spectateur ?"

Si tu es prêt à passer de l'observation à l'action, je t'invite à nous rejoindre sur www.panjap.com.

Projet après projet, ensemble, nous construisons notre pays.



Douala 🇨🇲 

Le projet qui pourrait tout changer

Cette semaine, nous avons lancé un nouveau projet. Un projet sur lequel nous réfléchissons depuis plusieurs années déjà. Un projet qui a le potentiel de transformer totalement notre pays.

Il s’agit d’une communauté : Panjap. Une communauté qui va rassembler tous les Camerounais d’ici et d’ailleurs autour d’un point commun : l’envie de voir le pays se développer.

Je t’en parlerai plus en détail plus tard. En attendant, je t’invite à y jeter un coup d’œil et à t’inscrire pour faire partie des membres fondateurs.

👉 https://panjap.com


Douala 🇨🇲 

Le capital le plus précieux que tu possèdes (et que tu négliges peut-être)

“Il faut 20 ans pour bâtir une réputation et 5 minutes pour la détruire. Si tu y réfléchis, tu agiras différemment.”Warren Buffett

“La réputation s’entretient aussi par la discipline à ne pas céder à la tentation du gain rapide. Attendre protège ton image à long terme.”Charlie Munger

“Il faut de nombreuses bonnes actions pour construire une bonne réputation, et une seule mauvaise pour la perdre.”Benjamin Franklin

Aujourd’hui, j’ai eu une très belle discussion avec l’une des personnes que j’ai eu la chance de rencontrer depuis mon retour au Cameroun. Une personne d’une intelligence qui n’a d’égal que son altruisme. Mon bon petit Joël Wega. Je dis mon bon petit, mais en réalité, c’est un grand homme. Un vrai bonhomme. Une de ces personnes sur qui le Cameroun saura pouvoir compter pour son renouveau.

Nous avons discuté d’un sujet que j’aime souvent aborder avec mes proches. Un sujet qui me tient à cœur. Un sujet dont Joël est un grand maître incontesté : la réputation.

J’ai l’habitude de dire que la réputation, c’est le plus grand capital d'un être humain. C’est la seule chose avec laquelle nous ne devons jamais nous amuser. Que ce soit dans les affaires ou dans la vie privée. Ta réputation fait partie de tes biens les plus précieux, et tu devrais la garder comme la prunelle de tes yeux. C’est ta réputation qui fera qu’après avoir tout perdu, les gens te feront confiance pour recommencer à zéro sans rien. D’ailleurs, comme le disait déjà Publilius Syrus, “une bonne réputation vaut plus que de l’argent.”

C’est un sujet que j’ai passé une bonne partie de ma vie d’adulte à étudier. Mais pour une raison que je ne saurais expliquer, quelques fois je me perds et me retrouve en train de commettre des actes qui, au lieu d’améliorer ma réputation, contribuent à la détériorer. Discuter avec Joël aujourd’hui a été un réveil décisif. Lui qui est la personne que je connais après Warren Buffett et Charlie Munger, qui maîtrise le mieux le sujet.

Il ne t’en parlera pas directement, mais dans ses actes, tu sauras qu’il a un niveau très élevé sur le sujet. Le Lionel Messi de la discipline.

Et la réputation, c’est quoi ? C’est l’image ou l’opinion collective que tu inspires aux autres. Cette image est basée sur tes actions passées, tes comportements, ta parole et tes résultats. En gros, c’est ce que les gens disent de toi quand tu n’es pas là.

La réputation se construit sur le temps, de façon lente. Elle est souvent basée sur la cohérence entre ce que tu dis et ce que tu fais. Elle est très fragile, mais affecte tes relations, les opportunités qui viennent à toi, la confiance et la crédibilité que les gens te portent.

Il est donc primordial d’en avoir une très bonne, en faisant attention à son comportement. Comme dit souvent Warren Buffett, “Ne fais rien que tu ne voudrais pas voir publié en première page du journal local, écrit par un journaliste intelligent mais hostile… Te sentirais-tu à l’aise si cet article en première page était lu par ton conjoint, tes enfants ou tes petits-enfants ?” Tu construis aussi ta réputation en tenant ta parole, l’élément de base de la réputation. Et surtout, en étant honnête et juste avec tous ceux avec qui tu interagis.

Cette discussion avec Joël était le coup de fouet dont j’avais besoin juste avant de fêter mon anniversaire (le 28 mai, si tu as déjà oublié). Histoire de corriger le tir et de rajuster la trajectoire de ce chemin qui mène à la meilleure version de moi-même. Je ne pourrais le remercier assez pour ses mots, son exemple et ce qu’il a fait pour moi aujourd’hui. C’est peut-être mon petit, mais je lui ai officiellement décerné le titre de mon référent en matière de réputation. Désormais, quand il s’agira de poser ou pas un acte qui pourrait avoir un impact positif ou négatif sur ma réputation, la question que je me poserai sera “Qu’est-ce que Joël aurait fait ?” Il vient juste de piquer le job à l’oracle d’Omaha, Warren Buffett.

Et toi ? Comment tu gères la question de la réputation ? La prends-tu assez au sérieux ou bien, comme certaines personnes, tu te mets en route et tu laisses le vent te pousser ?

Y a-t-il des Joël Wega dans ta vie ? Sur le sujet de la réputation ou un autre d’ailleurs ? Si oui, est-ce que tu leur dis assez merci pour l’exemple qu’ils sont et le niveau de standard qu’ils t’imposent par leurs actes ?


Douala 🇨🇲 

Le monde que tu vis est le monde que tu construis

Nous vivons dans le monde que nous avons construit. La plupart des êtres vivants subissent leur habitat, subissent le monde qu’ils ont hérité de la nature. Et c’était d’ailleurs aussi le cas pour nous il y a quelques milliers d’années. Ensuite, nous avons évolué, nous sommes devenus intelligents et nous avons commencé à modifier notre habitat pour ne plus forcément le subir, mais vivre dans un monde que nous avions choisi.

Donc chaque fois que tu te plains des choses qui ne marchent pas comme tu l’aimerais, sache que tu as la possibilité de changer le monde dans lequel tu vis. Comme l’ont fait ceux qui sont passés avant toi. Et chaque fois que tu poses un acte, rappelle-toi que cet acte contribuera — en bien ou en mal — à façonner le monde dans lequel tu vivras demain.

Il ne sert à rien de fuir ton pays pour aller vivre chez les autres parce que les conditions y seraient meilleures. Tout ce que tu peux apprécier là-bas n’est en aucun cas le fruit de la nature ou du hasard. C’est une construction humaine. Une construction des personnes qui y ont vécu. Il te suffirait de connaître la recette pour la reproduire ici, chez toi.

De la même façon que nous, en tant qu’êtres humains, nous nous disons supérieurs aux autres êtres vivants qui, eux, continuent de subir la nature, c’est exactement de cette façon que tous ceux chez qui tu iras te réfugier pour profiter du monde qu’ils ont construit se diront supérieurs à toi. Et sur ce point, ils n’auront pas totalement tort.


Douala 🇨🇲 

Et si ton rôle, c’était juste d’éveiller ?

Aujourd'hui, j'ai vécu quelque chose de spécial. Je marchais dans une rue de Bonamoussadi et devant moi se trouvait un jeune garçon en tenue scolaire. Arrivé au niveau d'une voiture garée sur le côté, il a laissé tomber le verre en plastique qu'il tenait en main.

Moi, naturellement, je l'ai interpellé en disant : "Est-ce que c'est bien ça, mon petit ?" Il a continué son chemin, a hésité un peu, puis a fait demi-tour et est revenu ramasser son verre. Et je lui ai dit qu'il y avait certainement une poubelle pas loin et qu'il pourrait y jeter son déchet.

J'étais tellement fier de cette séquence, car je ne pouvais m'empêcher de penser que j'avais peut-être converti un jeune au fait de ne plus jeter les ordures sur la voie publique. Mais je sais qu'il y a quelqu'un qui viendra me dire que ça ne servira à rien, que ce jeune recommencera avec ses mauvaises habitudes dès demain.

C'est peut-être vrai. Mais là n'est pas le point de mon message. Ce que j'aimerais te faire savoir, c'est que notre problème, c'est souvent juste de l'ignorance. On se plaint des comportements des autres, du pays qui va mal, des gens qui ne font pas ce qu'ils sont censés faire. Mais on se pose rarement la question de savoir s'ils savent même ce qu'il faut faire.

Si, comme moi, tu fais partie des personnes qui ont une petite idée de ce qu'il faut faire, je t'invite à communiquer au maximum autour de toi. À prêcher le changement que tu aimerais voir. Il ne sert à rien de se plaindre et de traiter les autres de tous les noms. La plupart du temps, ils sont juste ignorants.

Rappelle-toi : ne jamais expliquer par la malice ce qui peut s'expliquer simplement par la bêtise.


Douala 🇨🇲