Le retard : l’obstacle invisible au développement de l’Afrique ?

Aujourd’hui, j’ai organisé un anniversaire surprise pour un ami. Enfin, cela fait des semaines que je le préparais, et aujourd’hui était le Jour J. Ça s’est passé lors du brunch d’un superbe hôtel de la place.

En un mois, j’ai pu contacter tous les invités, régler les détails avec le manager du restaurant de l’hôtel, et mettre tout en place. Les invités étaient censés arriver à 12h30 afin d’être là pour faire la surprise à mon ami, à qui j’avais proposé de me retrouver au brunch à 13h.

Je me disais qu’une demi-heure de marge de manœuvre serait suffisante pour que tout se passe sans encombre. C’était sans compter sur notre légendaire propension au retard. Le premier invité est arrivé à 12h40, un peu après l’heure prévue, et tous les autres sont arrivés bien après 13h20, soit 20 minutes après l’heure d’arrivée prévue pour le concerné. Certains sont même arrivés après 15h, bien longtemps après lui.

Je ne te raconte pas le stress que j’ai ressenti pendant tout ce moment. Heureusement (ou malheureusement), mon ami a dû décaler son arrivée d’une heure, victime d’un changement de programme de dernière minute avec son rendez-vous précédent.

Je ne sais pas à quel moment nous comprendrons que nous ne pouvons rien construire si nous n’arrivons même pas à être à l’heure. Nous en sommes arrivés à porter fièrement ce défaut comme un badge qui nous distingue des autres, sans nous rendre compte à quel point il nuit à notre évolution.

Depuis quelques jours, je lis un livre sur le nombre d’or, toutes les observations et calculs qui ont été faits depuis des millénaires sur la nature, les rythmes, les proportions. Et me voilà aujourd’hui, entouré d’une douzaine de personnes, toutes ayant dépassé la trentaine, qui ne savent même pas ce qu’est le temps. Wow ! Nous sommes peut-être vraiment condamnés.

Certains me disaient tout à l’heure qu’il fallait que je me "tropicalise". Je me demande ce qu’ils diraient si le chirurgien qui devait opérer leur enfant se pointait avec deux heures de retard.

Être à l’heure, c’est être précis. Et la précision est la condition de base pour toute construction. Je ne sais pas comment nous comptons nous développer si nous négligeons constamment cet aspect.


Douala 🇨🇲 

Une opportunité manquée : comment l’Afrique se prive de son avenir

Aujourd’hui, je suis passé voir maman pour notre séance de travail hebdomadaire. Une de mes tantes est passée lui faire un coucou, et nous avons eu l’occasion de discuter un peu.

Elle m’a fait savoir qu’il y avait actuellement une pénurie de boissons sur le marché. Elle gère un bar et m’a expliqué que sur les 70 casiers de bières qu’elle a commandés aux Brasseries du Cameroun, elle n’en a reçu que 30, et uniquement deux références. Apparemment, ce serait encore plus grave chez UCB, l’acteur local, numéro deux du marché.

Je lui ai demandé quelle pouvait en être la cause. Pénurie de matières premières ? Problèmes au port ? Et elle de me répondre qu’apparemment ces entreprises font face à de sérieux problèmes de personnel. Il n’y aurait plus assez de machinistes pour tourner à plein régime.

Ça semble surréaliste, mais ça ne m’étonnerait pas du tout. C’est déjà le problème que nous rencontrons dans les télécoms. La plupart des ingénieurs réseaux des opérateurs du pays ont pris la poudre d’escampette. Si tu es au Cameroun ces jours-ci, c’est certainement la chose qui va te frapper le plus : la mauvaise qualité du réseau téléphonique.

Mais bon, il y en a toujours qui disent que ce n’est pas grave. Que tout le monde ne peut pas partir. Il faut croire que tant que tout ceci ne se sera pas transformé en un drame personnel pour certains, ils ne pourront pas comprendre à quel point l’heure est grave.

Paradoxalement, toutes ces personnes qui fuient le pays pour aller au Canada y vont pour résoudre le problème qu’ils sont en train de créer ici : le problème d’une insuffisance de main-d'œuvre de base. La main-d’œuvre nécessaire pour faire fonctionner une économie.

Imagine que tu es derrière une personne avec qui tu es en concurrence à l'école et que tu as toujours voulu surpasser. Et un jour, il arrive à l’examen sans son stylo. Il te propose de te donner 100F pour utiliser ton stylo pendant l’examen. Toi, tu acceptes, sachant que tu n’as pas d’autre stylo. Tu viens juste, comme un con, de manquer une très belle occasion de passer devant lui. Sans stylo, il n’aurait pas pu composer. Et s’il n’avait pas composé, tes chances de le dépasser auraient été meilleures. Mais pour 100F, tu vas passer à côté de l’occasion de ta vie.

C’est exactement la situation dans laquelle beaucoup d’Africains se trouvent actuellement. Aveuglés par l’envie, on ne se rend pas compte de l’opportunité que l’Histoire nous offre.


Douala 🇨🇲 

Des exploits en un temps record

Il y a quelques jours, je t’invitais dans ce texte à t’organiser pour les 100 derniers jours de l’année afin que cette année soit ta meilleure en date. Je t’ai donné l’exemple de Charles Lindbergh, qui, avec Donald Hall, a construit The Spirit of St. Louis” en 60 jours. Cet avion avec lequel il fut le premier à faire la traversée de l’Atlantique en solo.

Cet exemple, je l’ai lu pour la première fois dans un excellent essai de Patrick Collison, le co-fondateur et CEO de Stripe. Dans son essai Fast, il donne une liste d’accomplissements extraordinaires qui ont été réalisés en un temps record.

Savais-tu par exemple que Dee Hock, le fondateur de Visa, avait lancé les cartes (BankAmericard à l’époque) en moins de 90 jours ? Et qu'il avait signé plus de 100 000 (CENT MILLE) clients dans la même période ?

Savais-tu que la Tour Eiffel avait été construite en 793 jours (2 ans et 2 mois) seulement ? Et ce, en 1889, devenant le plus haut bâtiment du monde. Un record qu’elle a tenu pendant plus de 40 ans.

Bref, tu serais surpris de voir les exploits qui ont pu être accomplis en si peu de temps. Et peut-être, comme moi, tu ressentiras un peu de honte pour tout ce que tu n’arrives pas à accomplir avec toute la technologie et le confort à ta disposition. Et qui sait, peut-être, si tu es africain comme moi, tu te lanceras enfin avec optimisme sur le grand chantier de notre génération, le développement de notre continent.

Mais bon, même si tu veux encore continuer à te tourner les pouces, je t’invite quand même à aller lire l’article : Fast.


Douala 🇨🇲 

Que ferais-tu s’il ne te restait qu’un mois à vivre ?

Et s’il ne te restait qu’un mois à vivre ? T'es-tu déjà posé cette question ? T'es-tu déjà demandé ce que tu ferais différemment s’il ne te restait qu’un mois à vivre ? Avec qui aimerais-tu passer ce dernier mois ? Dans quel endroit aimerais-tu le passer ? Que voudrais-tu faire ?

Essaie cet exercice dès maintenant. Et si tu n’es pas exactement là où tu aimerais passer ce mois ; avec les personnes avec qui tu aimerais le passer ; en train de faire ce que tu aurais envie de faire ; il est peut-être temps que tu revoies tes priorités. Il ne te reste peut-être pas qu’un seul mois à vivre, mais ni toi ni moi ne pouvons le savoir avec exactitude. La vie est beaucoup trop imprévisible pour la prendre pour acquise.


Douala 🇨🇲 

Esclavage moderne : Les chaînes invisibles de notre société

"Montrez-moi quelqu'un qui n'est pas esclave ! L'un est esclave du sexe, un autre de l'argent, un autre de l'ambition ; tous sont esclaves de l'espoir ou de la peur. Je pourrais vous montrer un homme qui a été Consul et qui est l'esclave de sa 'petite vieille', un millionnaire qui est l'esclave d'une petite servante. Et il n'y a pas d'état d'esclavage plus honteux que celui qu'on s'impose à soi-même."

Ce texte est un extrait de "Lettres à Lucilius" de Sénèque. Il est peut-être vieux de plus de 2000 ans, mais il est tellement dans l’air du temps. Il n’y a pas d’état d’esclavage plus honteux que celui qu’on s’impose à soi-même. Et comme il le dit, nous sommes tous esclaves de quelque chose.

Moi, je suis l’esclave du Cameroun. Ma patrie, la terre qui m’a vu naître, qui m’a tellement apporté, et que j’ai le devoir de protéger. De tous mes maîtres, il est le plus puissant. Il est le plus légitime et peut-être le seul que je ne me suis pas imposé. Enfin, je crois !

Des maîtres, il y en a tellement de nos jours. Nous avons rendu l’esclavage sexy, surtout l’esclavage honteux. Comme Sénèque, je connais tellement de personnes qui sont esclaves de l’argent, de l’alcool, du sexe, de l’envie, de leurs partenaires, mais surtout de la peur, le plus grand maître d’entre tous.

Hier encore, je discutais avec une maman qui envisageait la possibilité que son fils retourne étudier au Cameroun pour avoir une meilleure éducation et éviter de finir comme la plupart des enfants d’immigrés en France. Mais sa première question était : "Combien coûte le lycée français au Cameroun ?" Souvent, nous sommes tellement enfouis dans notre esclavage qu’on ne s’en rend même plus compte. Les chaînes se sont mêlées à notre chair.

Les plus grands esclaves ont des chaînes imaginaires. Le plus grand esclavage n’est pas physique mais mental. Il y a des centaines d’années, il fallait capturer nos ancêtres pour les faire monter de force dans un bateau pour l’Occident. Aujourd’hui, nous y allons à la nage et de plein gré.

Je rencontre tellement de personnes qui me disent qu’elles aimeraient bien rentrer en Afrique pour contribuer, mais que leurs femmes (ou maris) ne veulent pas. Et donc elles restent en Occident. Des esclaves de la famille.

À maintes reprises, on m’a dit : "Ronel, un jour, on te fera du mal si tu continues de parler comme ça." En d’autres mots : "Ronel, sois un esclave de la peur." Et moi de leur répondre, la seule chose que nous avons tous en commun sur cette Terre, c’est la mort. Nous mourrons tous, un jour ou l’autre. Mais ils ne pourront jamais m’obliger à devenir un esclave, un esclave d’un maître que je n’aurais pas choisi. C’est “la dernière des libertés humaines”, comme disait Viktor Frankl. Et personne n’est assez grand, assez fort pour me l’arracher.

Il y a quelques années, Kanye West a dit : "Quand vous entendez parler d'esclavage pendant 400 ans... Pendant 400 ans ? Ça ressemble à un choix." Et tout le monde lui est tombé dessus et a crié au scandale. Certainement parce que beaucoup d’entre nous ne connaissent pas l’histoire des Canthes. On rapporte que lorsqu'ils ont été vaincus par les romains, plutôt que de se rendre et d'être réduits en esclavage, beaucoup de Canthes ont choisi de se suicider en masse. Certains se sont empoisonnés, d'autres se sont jetés sur leurs propres épées, et d'autres encore se sont immolés par le feu avec leurs familles.

Il ne peut y avoir d’esclavage si l’esclave n’accepte pas sa condition et ne se soumet à son maître. Malheureusement, après 400 ans d’esclavage physique, les Noirs sont entrés dans une ère d’esclavage mental qui pourrait durer encore plus longtemps. L’esclavage le plus honteux qui soit : celui de l’envie, du désir, de la convoitise.

Peut-être qu’il serait temps pour nous de mettre nos livres religieux de côté et de lire un peu d’Épictète, surtout ce passage des “Discours” où il nous avertit que "Quiconque veut vraiment être libre ne désirera pas quelque chose qui est en réalité sous le contrôle de quelqu'un d'autre, à moins qu'il ne veuille être esclave.”


Douala (FreeLand) 🇨🇲 

Le plus grand échec ? Ne pas essayer

Chaque jour, je vois et discute avec des personnes qui ont de belles idées, qui veulent accomplir de grandes choses, qui souhaitent se battre pour l’Afrique, mais qui ont peur d’échouer. Elles craignent ce que les autres diront si les choses ne se passent pas comme prévu, et donc, elles ne se lancent pas.

Ce que je leur dis la plupart du temps, c’est que sur leur lit de mort, l’un des plus grands regrets des gens est de ne pas avoir pris assez de risques, de ne pas avoir eu le courage de s’affirmer. Il est donc essentiel d’éviter de commettre cette erreur.

Aujourd’hui, j’aimerais te partager une petite citation de Michael Jordan. Peut-être que lui pourra te convaincre d’enfin te lancer, de commencer ce projet qui te tient à cœur, de parler à cette personne que tu admires tant, de faire entendre ta voix :

“Dans le sport comme dans la vie, le plus grand échec est de ne pas essayer.”


Douala 🇨🇲 

100 jours pour transformer 2024 en ta meilleure année

Aujourd’hui était le premier jour des 100 derniers de cette année. Les 100 derniers jours qu’il te reste pour accomplir tous les objectifs que tu t’es fixés pour cette année.

100 jours pour faire de cette année ta meilleure année. 100 jours pour devenir une nouvelle personne en 2025. 100 jours pour enfin briser la malédiction des objectifs qu’on se fixe mais qu’on n’atteint jamais. 100 jours pour te prouver ce que tu vaux.

Et au cas où tu te dirais que 100 jours ce n’est pas assez, j’aimerais te rappeler que Charles Lindbergh, le célèbre aviateur américain, connu pour avoir réalisé le premier vol transatlantique en solitaire et sans escale en mai 1927, a construit, avec l’ingénieur aéronautique Donald Hall, le “Spirit of St Louis” en seulement 60 jours. De la conception à la construction. Le Spirit of St Louis, l’avion avec lequel Charles Lindbergh a réalisé cet exploit.

C’était il y a presque 100 ans aujourd’hui. Je te laisse imaginer tout ce que tu pourrais accomplir avec toutes les technologies modernes à ta disposition.

Pour ma part, j’ai décidé de partir sur un petit challenge de 75 jours qui commencera cette semaine. Un challenge qui a pour but de renforcer encore un peu plus ma discipline, afin de finir l’année sur une bonne note.

Et toi, quel est l’exploit que tu comptes accomplir en cette fin d’année ?


Douala 🇨🇲 

Chaque jour compte, même dans les pires moments

Dans presque tout ce que tu vas entreprendre, il y aura des hauts et des bas. Il y aura des jours avec et des jours sans. Ça fait partie de la vie. Que ce soit le fait que tu aies décidé de suivre une nouvelle routine sportive, que tu aies décidé de te mettre en couple, ou même ta responsabilité de parent. Ce ne sera pas facile tous les jours.

Cependant, j’aimerais que tu te rappelles que le but n’est pas d’être parfait tous les jours, il n’est pas forcément d’être au meilleur de toi-même chaque jour, même si ce serait l’idéal. Le but est de répondre présent chaque jour. De ne pas laisser passer une journée sans faire un effort, sans accomplir le minimum possible. Il est plus facile de se relever d’un mauvais jour que d’un jour où l’on n’a rien fait.

Pour cela, il est important que tu définisses ton minimum dans toutes ces activités dans lesquelles tu t’es engagé à donner le meilleur de toi-même. Quel est le minimum que tu peux faire en tant que père même lors de ta pire journée ? Quel est le plus petit exercice physique que tu peux faire, même si tu ne te sens pas bien ? Quel est le minimum que tu puisses faire chaque jour dans ta relation ? Définis ce minimum et ne laisse plus aucune journée te filer entre les doigts dans ta quête d’excellence.

Et je peux te dire par expérience que souvent, dans tes pires moments, tu fais ton minimum et tu te retrouves à produire un chef-d’œuvre. Just make every day count!


Douala 🇨🇲 

Les lumières d’Eneo et le choix d’une attitude face aux circonstances

“Tout peut être enlevé à un homme, sauf une chose : la dernière des libertés humaines - choisir son attitude dans n’importe quelles circonstances, choisir sa propre voie.”

Je te laisse méditer cette citation de Viktor Frankl, dont j’ai dû me rappeler aujourd’hui devant les jeux de lumières d’Eneo. Mais bon, de quoi se plaint-on ? Nos soi-disant ingénieurs sont tous en Occident !


Douala 🇨🇲 

L’histoire se répète : De la traite négrière à l’exode moderne

Des facteurs avancés pour expliquer le retard de développement de l’Afrique sur le reste du monde, les historiens s’accordent pour dire que la traite négrière a joué un certain rôle.

Quelques exemples d’impacts de la traite négrière sur l’Afrique :

  • Entre 10 et 28 millions d'Africains déportés.
  • Perte non seulement des individus, mais aussi de leurs descendants potentiels.
  • Perte de main-d'œuvre productive, surtout jeune et en bonne santé.
  • Perturbation des systèmes économiques locaux.
  • Déstabilisation des structures sociales.
  • Conflits internes pour capturer des esclaves.

Pour ne citer que ceux-là.

Quand je lis ces exemples, je me demande si on parle de l’histoire ou du présent. Parce que c’est exactement ce que nous vivons aujourd’hui avec le phénomène d’immigration massive.

Des centaines de milliers de jeunes quittent l’Afrique chaque année pour l’Occident. Un aller qui se fait souvent sans retour, emportant avec eux leur future descendance, ce qui représente un manque à gagner conséquent pour l’Afrique. La plupart de ces jeunes sont parmi les plus intelligents, les plus forts et les plus en forme du continent. Il n’y a qu’à voir les pré-requis pour obtenir un visa ou encore la force qu’il faut pour traverser la Méditerranée.

Ces départs perturbent fortement les petites économies locales qui commençaient à se mettre en place. Aujourd’hui, plus aucune industrie n’est épargnée. Comment pouvons-nous être compétitifs dans quoi que ce soit s’il n’existe pas de main-d'œuvre locale ? Comment pourrons-nous soigner ceux qui sont restés et ont choisi de se retrousser les manches si tous les médecins et infirmiers formés par nos gouvernements se retrouvent au Canada ou en Allemagne ?

Les familles sont totalement disloquées. Des parents qui ont des enfants éparpillés à travers le monde, qui ne se rencontrent presque jamais, et dont les petits-enfants ne connaîtront leurs grands-parents qu’à travers Whatsapp. Comment est-il possible de s’assurer de faire perdurer la tradition quand même les chefs de village vont à l’étranger pour assister à des festivals qui avaient l’habitude de se dérouler au village ?

Sans parler de ceux qui font semblant de travailler pour piller les caisses des entreprises qui les emploient afin de pouvoir se payer le fameux ticket pour la traversée. Les employés qui prennent des crédits aux banques locales avant de partir, créant un état délétère pour ceux qui restent. Et un accès au crédit de plus en plus difficile.

La traite négrière nous est tombée dessus. Nous n’avons pas vraiment eu le choix. Elle a apporté son lot de malheurs et de conséquences dont nous continuons de payer le prix. Mais ce qui se passe aujourd’hui est totalement de notre faute. Nous en sommes les seuls responsables. Aveuglés par l’envie et une bêtise infinie, nous sommes en train de détruire la seule terre qui est vraiment la nôtre.

Peut-être pensons-nous naïvement que le sort de nos descendants, une fois partis, sera différent de celui des descendants de la Traite Négrière. Mais j’en doute fort !


Douala 🇨🇲